jueves, 8 de noviembre de 2007

ADIOS de UNA TEMPORADA EN EL INFIERNO.Jean Arthur Rimbaud.

Si,la nueva hora es,por lo menos muy severa.
Pues yo no puedo decir que alcance la victoria:el rechinar de dientes,los silbidos de fuego,los suspiros pestilentes se moderan.Todos los recuerdos inmundos se borran.Mis ultimas añoranzas,se escabullen-celos de los mendigos,de los bandoleros,de los amigos de la muerte,de los retardados de todas las clases.¡Si yo me vengara condenados!
Hay que ser absolutamente moderno.
Nada de canticos:conservar lo ganado.¡Dura noche!La sangre seca humea sobre mi rostro,y no tengo cosa alguna tras de mi,¡fuera de ese humilde arbolillo!...El combate espiritual es tan brutal,como las batallas de los hombres;pero la vision de la justicia es solo el placer de Dios.
Entre tanto estamos en la vispera.Recibamos todos los influjos de vigor y real ternura.Y a la aurora, armados de una ardiente paciencia,entraremos en las esplendidas ciudades.
¡Que hablaba yo de mano amiga!Es una buena ventaja que pueda reirme de los viejos amores mentirosos,y cubrir de verguenza a esas parejas embaucadoras-he visto alla el infierno de las mujeres-;y me sera permitido poseer la verdad en un alma y un cuerpo.
Abril-Agosto de 1873.


ADIEU de UNE SAISON EN ENFER Jean Arthur Rimbaud.


L'Automne deja!-Mais pourquoi regretter un eternel soleil,si nous sommes engages a la decouverte de la clarte divine,-loin de gens qui meurent sur las saisons.
L'Automne.Notre barque elevee dans le brumes immobiles tourne vert le port de la misere,la cite enorme au ciel tache de feu et de boue.Ah!les haillons pourris,le pain trempe de pluie,l'ivresse,le mille amours qui m'ont crucifie!Elle ne finira donc point cette goule reine de millions d'ames et de corps mortes et qui seront juges!Je me revois la peau rongee par la boue et la peste,de vers plein les cheveaux et les aiselles et encore de plus gros vers dans le coeur,etendu parmi les inconnus sans age,sans sentiment...
J'aurais pu y morir...L'afreusse evocation!J'execre la misere.
Et je redoute l'hiver parce que c'est la saison du comfort!.
-Quelque fois je vois au ciel des plagues san fin couvertes de blanches nations en joie.Un grand vaisse d¡or,au dessus de moi,agite ses pavillons multicolores sous les brises du matin.J'ai cree toutes de fetes,tous les triomphes,toutes les drames.J'ai essaye de inventer de nouvelles fleurs,de nouveaux astres,de nouvelles chairs de nouvelles langues.J'ai cru acquerir de pouvoirs surnaturels.Eh bien!je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs!Une belle glorie d'artiste et de conteur emportee!
Moi! moi qui mi sui dit mage ou ange,dispense de toute morale,je suis rendi au sol,avec un devoir a cherche,et la realite rugueuse a etreindre!Paysan!
Suis je trompe?la charite serait-elle soeur de la mort,pour moi?
Enfin,je demanderai pardon pour m'etre nourri de mensonge.Et allons.
Mais pas une main amie!et ou puiser le secours?

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